Une photo, une histoire
Que Sera Sera, l’histoire d’un bateau
« Que Sera Sera »
C’est le nom de ce bateau échoué sur la plage de Laayoune. C’était comme si le destin lui réservait la fin dictée par son nom. Que sera sera, et ce sera sur le fin sable blanc des côtes du sud marocain.
Casablanca hier, Casablanca aujourd’hui. Mémoire d’une ville.
La mémoire des hommes est faite de souvenirs, d’histoire et d’événements propres à une époque, à une ou plusieurs générations. La mémoire se situe dans le temps, mais prend ses repères dans l’espace. Si le temps est une notion abstraite, échappant à notre contrôle, l’espace quant à lui, est façonné, construit, et détruit par l’homme.
L’humain est sensible à son environnement, qu’il soit naturel ou construit, certains espaces, chargés d’histoire ou de souvenirs partagés par un groupement de gens, en font un élément important de la construction de la mémoire collective d’une société.Ces éléments de constructions de la mémoire participent à la création de cette notion qui prend tout son sens ces dernières décennies : l’identité sociale, culturelle ou nationale.
L’espace construit ou se déroule l’histoire représente un pilier de cette identité. Il représente cette ligne conductrice qui permet à l’histoire de se dérouler et de se transmettre. La destruction de ces espaces, volontaire soit-elle ou pas, favorise l’omission, l’amnésie collective. Ne restera de ces espaces, que des documents écrits ou photographiques, ne représentant qu’un substitut à moindre impact de l’espace lui-même.
La mémoire collective nécessite l’espace dans son fondement même puisqu’elle est la mémoire d’un groupe. Ce qui reste à travers le temps, c’est bien l’espace. Il ne change pas, ne se modifie pas. Il offre une impression de stabilité alors que tout est mouvement. Les objets sont donc des témoins, des vestiges du passé qui nous rappellent que d’autres ont existé avant nous. Ils sont comme « une société muette et immobile ». (p.195)*, contiennent « l’empreinte du groupe ». (p.196)* et peuvent ainsi nous évoquer bien plus de souvenirs qu’une date. L’espace est un cadre fixe où l’on enferme et retrouve nos souvenirs. La mémoire se définit donc par l’espace puisque « jamais nous ne sortons de l’espace »
L’espace dessine les repères de la continuité de la mémoire, à travers les décennies, à travers les siècles, série de photomontages avec une photo du passée juxtaposée à une photo récente (prise en 2015)
*Maurice Halbwachs, La mémoire collective, Paris Albin Michel, 1997
Petit tour du Maroc : dattes, safran et amandes – Reportage photo CTB Maroc
Ces deux dernières semaines j’ai eu l’occasion de travailler avec la CTB Maroc dans le cadre d’un reportage photo des différents projets et actions de l’organisme.
La CTB a pour mission d’appuyer et d’encadrer différents programmes de développement pour le compte de l’Etat Belge au Maroc dans divers domaines : Agriculture, assainissement, formation etc …
Casablanca depuis l’Eglise du Sacré Coeur
Aujourd’hui, en fouillant dans mes archives photos je tombe sur cette photo, elle a été prise en 2009 depuis le toit de l’église du sacré coeur.
Thé à la menthe
C’est l’une de mes premières photos avec un 50 mm, c’est aussi l’une de mes premières expériences avec la lumière artificielle, une scène de thé à la menthe, créée de toute pièce, même la vapeur émanant du verre est artificielle.
Exposition en plein air à la médina de Fès
Si vous êtes passionnés de photographie, faire un tour à la médina de Fès est un réel régal pour vos yeux. Tout est sujet à se laisser capturer par votre appareil photo.
Hier, j’avais particulièrement apprécié cette scène.
La médina de Fès, un endroit magique ou le temps semble s’être arrêté.
J’ai visité cette ville à plusieurs reprises ces derniers mois. Mes derniers souvenirs à Fès remontent à mon enfance. Plus vieux, on a un regard différent … quand on prend des photos, on prend surtout le temps de voir, d’observer et d’apprécier tout l’héritage culturel et civilisationnel de cette ville.
La magie de la Place Jamaa El Fna à Marrakech
Je n’avais encore jamais pris de photos de la ville de Marrakech. La semaine dernière, quelques instants après mon arrivée, je me dirige vers la place Jamaa el Fna. C’était le premier jour du printemps, il commençait à faire chaud… très chaud !
Le phare de Rabat
Ce jour là, il faisait froid.
Du vent venant de l’ouest, entraînait avec lui les gouttelettes des vagues qui percutaient la roche de la cote de Rabat.
La magie du Zellige
Un artisan de fez, disposant avec minutie les pièces de zelliges, un travail de fourmis qui demande beaucoup de patience et de précision.